La première Coupe du Monde de la saison 2025-2026 s’est achevée ce dimanche à Salt Lake City, marquant une entrée en matière particulièrement positive pour l’Équipe de France de patinage de vitesse longue piste. Entre records du monde, records nationaux, performances collectives solides et une montée en puissance générale, les trois jours de compétition ont confirmé le potentiel d’un groupe pleinement engagé dans la course à la qualification olympique pour Milan-Cortina 2026.
Une dernière journée marquée par de nouvelles performances de référence
Pour conclure ce premier rendez-vous international, les Français ont une nouvelle fois répondu présents en réalisant plusieurs performances notables.
Sur le 500 m féminin, Mathilde Pedronno a signé un nouveau record de France, confirmant sa progression continue depuis le début de la préparation estivale. En Mass Start féminine, Violette Braun a pris une belle 7e place après une course dense et stratégique, tandis que Julia Nizan, a terminé 17e à la suite d’une chute dans le dernier virage.
Du côté des hommes, Mathieu Belloir et Timothy Loubineaud n’ont pas réussi à trouver le bon moment pour se glisser dans l’échappée lors de la Mass Start, dans une épreuve qui a offert peu d’ouvertures et s’est jouée sur des détails tactiques.
La grande performance collective du jour est venue de l’équipe de poursuite masculine, qui termine au pied du podium à une très solide 4e place et établit au passage un nouveau record de France, effaçant des tablettes un chrono qui datait de 2013. Une prouesse qui illustre la cohésion croissante du groupe et le travail réalisé en stage depuis plusieurs mois.
Un week-end historique et prometteur
Au-delà de cette dernière journée, l’ensemble du week-end a été marqué par une série de performances impressionnantes :
Le record du monde du 5000 m de Timothy Loubineaud, assorti d’une victoire en Division A.
Deux records de France sur le 3000 m féminin pour Julia Nizan puis Violette Braun.
Un record de France sur le 1000 m pour Mathilde Pedronno.
De nombreux records personnels, dont ceux de Giovanni Trebouta et Valentin Thiebault.
Un record de France et une 4e place en poursuite par équipe.
Une dynamique collective remarquable qui témoigne de la montée en puissance du groupe et de l’efficacité du dispositif fédéral mis en place : stages à roller et sur glace, travail tactique et technique en peloton, et structuration globale de l’encadrement.
La course à la qualification olympique est désormais lancée, et cette première Coupe du Monde constitue un socle solide pour la suite de la saison.
Prochaine étape : direction Calgary
Après cette première étape très réussie à Salt Lake City, l’Équipe de France met désormais le cap sur Calgary, où se tiendra la deuxième manche de la Coupe du Monde du 21 au 23 novembre. Le passage à l’Olympic Oval canadien ne devrait pas trop perturbé l’équipe de France, les conditions seront presque équivalente : altitude, qualité de la glace. Seules les températures devraient être plus basses.
L’Oval de Calgary, réputé pour sa rapidité et ses conditions stables, sera un terrain idéal pour tenter d’aller chercher de nouveaux temps de référence. Cette deuxième étape jouera un rôle crucial, notamment pour les distances individuelles où les meilleures performances de la saison peuvent faire la différence dans l’attribution des quotas.